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Aujourd'hui, la préoccupation des consommateurs pour l'environnement augmente de plus en plus et cela se traduit par des enjeux en terme de consommation durable et de production durable.
C'est pourquoi la durabilité est devenue l'un des principaux défis du secteur agroalimentaire à court terme : ce sera un avantage concurrentiel indéniable pour les entreprises qui investissent et parviennent à se différencier de leurs concurrents aux yeux du consommateur et, en plus, un gain d’efficacité et de réduction des coûts pour améliorer leur rentabilité.
À tel point qu'à l'avenir, de nouvelles mesures, pénalités et taxes supplémentaires apparaîtront et affecteront la rentabilité des produits et services des entreprises qui ne respectent pas les normes environnementales établies, telles que l'utilisation de plastiques, les émissions de CO2 ou la production de déchets.
Lorsque nous parlons de durabilité, nous parlons de la satisfaction des besoins actuels sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire les leurs, garantissant l'équilibre entre croissance économique, respect de l'environnement et bien-être social.
Jusqu'à présent, il y a eu une utilisation abusive des ressources et de mauvaises pratiques ont été menées pour satisfaire des consommateurs mal informés, en privilégiant la rentabilité et les profits. Mais ces mêmes consommateurs sont de plus en plus impliqués, sensibilisés et s'identifient à ces marques ou à des produits plus durables.
Aujourd'hui, le consommateur recherche des produits naturels, lit attentivement l'étiquetage et les informations nutritionnelles et veut quelque chose de «différent». Ceci est bien connu des services marketing des entreprises : les produits qui répondent à plus d'un besoin donnent aux consommateurs plus de raisons de décider de les acheter. Par conséquent, il est important de créer plusieurs passerelles pour les clients potentiels.
Mais il ne faut pas seulement miser sur des produits plus sains mais aussi sur des processus plus durables et cela passe par la mise en œuvre de solutions tout au long de la chaîne de valeur. Nous devons parier sur l'innovation et l'amélioration continue de l'efficacité.
Comme on peut le voir sur l'image suivante, la consommation de produits bio en Europe dépasse désormais les 40 milliards d'euros et la France est en deuxième position, dépassée seulement par l'Allemagne.
Avez-vous déjà pensé au coût de l'activité agroalimentaire sur l'environnement? Voici quelques-uns des principaux indicateurs:
Pour inverser la tendance, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté, dans le Programme de développement durable à l'horizon 2030, un plan d'action en faveur des personnes, de la planète et de la prospérité, qui entend également renforcer la paix universelle et l'accès à la justice. L'Agenda propose 17 objectifs déclinés en 169 cibles de nature intégrée et indivisible qui couvrent les sphères économique, sociale et environnementale.
L'investissement des entreprises dans le développement durable leur permettra de bénéficier des avantages concurrentiels suivants:
Pour ces raisons, nous devons miser sur la recherche d'une rentabilité durable, autre défi qui consiste à prendre des décisions et des actions qui nous permettent de rester rentable en tant qu'entreprise, garantissant ainsi la viabilité à moyen et long terme, tout en s'engageant pour l'environnement et la société.
Ces dernières années, des entreprises comme Danone, Veritas ou Damm, entre autres, ont déjà mis en place des actions durables comme celles qui sont listées ci-dessous:
Le changement climatique est devenu une préoccupation majeure. Les politiques environnementales au niveau tant national qu'européen promeuvent une réduction des émissions de gaz à effet de serre, principalement de CO2. Les mesures proposées concernent l'ensemble de la société et, principalement, le secteur agroalimentaire. Dans ce contexte, il convient de souligner le rôle de l'empreinte carbone en tant qu'indicateur durable pour l'industrie agroalimentaire.
LL'agrégation des processus et la quantité d'émissions de gaz à effet de serre (GES) qui se produisent à toutes les étapes du cycle de vie d'un produit ou d'un service, donne lieu à l'empreinte carbone ; le résultat de la somme de tous les GES permet aux organisations d'orienter leurs politiques de réduction des émissions, de mener des initiatives de réduction des coûts et de connaître leurs points de risque pour réorienter leurs activités pour qu'elles soient plus durables et orientées vers un marché qui exige déjà ce type d'action.
Pour cela, la numérisation et l'extraction des données jouent également un rôle fondamental dans l'identification des différentes variables environnementales dans chacun des processus de la chaîne de valeur. L'analyse des informations à l'aide d'outils de «Business Intelligence» permettra d'obtenir des informations pertinentes pour la prise de décision et, ainsi, de prendre des mesures permettant au secteur d'être plus durable.
En résumé, la durabilité n'est plus une tendance optionnelle mais la responsabilité de chacun des agents qui composent l'écosystème du secteur agroalimentaire. Les entreprises qui investissent dans la mise en œuvre de la variable durable dans l'amélioration et l'efficacité de la production et dans chacune de leurs décisions opérationnelles et stratégiques, seront récompensées par un profil client de plus en plus exigeant et engagé pour la planète.
Depuis des années, certains leaders du secteur mettent déjà en œuvre ce type de mesures car ils sont conscients de l'avantage concurrentiel que cela va générer à court et moyen terme. Combien de temps votre entreprise prendra-t-elle encore?
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